Carte Blanche À Mademoiselle Kat : Cabaret Vulcano - Le Metronum

Du au

De 19h00 à 01h00

Le Metronum

Rond Point Madame De Mondonville
boulevard Netwiller
31200 Toulouse
Carte blanche à Mademoiselle Kat: Cabaret Vulcano
Lexodus, Kid Francescoli, Zombie Zombie, DJ Ci Riac, DJ Nobreakfast, Betty Crispy

Une nouvelle aventure : carte blanche au Metronum.

Offrir à un artiste toulousain non-musicien mais dont la musique est omniprésente dans son travail, une soirée pour dévoiler un "double je" et la multiple facette de ses réalisations artistiques.

C'est Mademoiselle Kat qui ouvrira le bal le vendredi 6 octobre suivie du chorégraphe Pierre Rigal, le jeudi 12 avril 2018.

Mademoiselle Kat, pionnière d’un art de rue novateur invite les acteurs d’une scène aux couleurs métissées pour une fête singulière parée des atours d’un cabaret féministe et libertaire.
Au programme une scénographie inspirée des décors de cinéma Bis dans le patio, une Music Box transformée en Cabaret Vulcano ou l’on pourra siroter un cocktail tout en admirant une pin-up qui fera deux spectacles sensuels. DJ NOBREAKFAST ET DJ CI RIAC vont nous concocter une sélection de vynils pour le théme de la soirée, suivra LEXODUS avec un Hip-Hop old school au style électro Grime britannique. Dans la grande salle de concert, Kid Francescoli nous régalera avec son univers ELECTRO POP acidulé et ZOMBIE ZOMBIE jouera son tout nouvel album sorti en septembre ; il y’aura aussi un atelier SERIGRAPHIE dans lequel vous pourrez faire l’affiche de l’évènement. Une soirée Unique !

Mademoiselle Kat

« Off the Wall» La communication triomphante mène son impressionnant assaut. Dans la cité, les publicités grand format arborent fièrement en lettres jaunes fluos sur fond noir le slogan idoine : « minitel rose 3615 Ulla », les posters de concerts rock pullulent sur les murs aveugles et les affiches dénonçant les essais nucléaires dans le pacifique essayent de se faire une place parmi les mètres de graffitis à l’américaine qui gueulent fort leurs égocentrisme impersonnel. Parfois dans les coins les plus reculés subsistent quelques stickers et pochoirs eighties, protohistoire murale succédant au fameux message de 68. La ville vit, elle n’est pas propre, les strates et les couches d’expressions directes s’empilent à travers les siècles, allez faire un tour à Pompéi pour vous en persuader…. Dans la douceur ouaté des chaumières le paysage télévisuel bouge lui aussi : les Simpsons débarquent en force et les gamins de South Park imposent avec humour leur langue chantante, les Nuls sont en prime time pendant que les guignols les épaulent de leur anticonformisme jouissif. C’est au centre de ce maelström d’images et d’énergie électrique qu’apparaissent sur les murs de la ville les silhouettes féminines de Mademoiselle Kat.
À l’aube des nineties, elle participe avec une poignée d’activiste à la création d’un mouvement singulier. Figures de femmes peintes à la main sur les murs des villes et signature affirmée comme une marque font l’identité de cet élan foisonnant et positif. La proximité directe avec tous les publics font de ces peintures l’acte de foi d’une pratique démocratique de l’art sans aucun cloisonnement. L’art est dans la rue ! . Le succès d’estime est immédiat et la visibilité maximum. Les filles sont dans la rue et presque tous les matins une nouvelle « fille » de Mademoiselle Kat orne les murs de la ville. Mademoiselle Kat brouille les pistes. Ici high et low cultures se mélangent dans un tourbillon enivrant. En plus d’être une des pionnières françaises d’un mouvement aujourd’hui connu de tous, elle a toujours distingué sa pratique de l’univers orthodoxe et ultra codifié du graffiti. La signature n’est pas le seul enjeu qu’elle manipule. Le travail s’inscrit dans une démarche picturale in situ. Les mutations urbaines sont le terrain de jeu idéal à ses inscriptions sauvages et illégales dans l’espace public, les friches, les murs, les trains, les toits deviennent les supports interdits à une pratique originale et généreuse. Des femmes colorées et triomphantes éclaboussent les murs de la cité ! . Les temps changent. Non, Mademoiselle Kat n’est ni une énième marque de fringues branchées ni une rock star alternative, c’est une artiste de la rue qui se joue des clichés et stéréotypes que véhiculent la publicité et la communication autour de l’image de la femme. Dans un grand écart sémantique elle hybride certaines figures classique de l’histoire de l’art avec certaines « images » issu de la pop culture.
Après plus de quinze années à sillonner de nombreuses capitales, de Barcelone à Londres en passant par Bruxelles et Chongqing , les filles et les femmes de Mademoiselle Kat ont habitée des centaines de murs. Depuis secrètement dans le confort de l’atelier, les silhouettes sont devenues personnages à part entière, intégrant des récits complexes fragmentés sur des supports plus classiques, comme la toile ou le papier affiche. De la mine de plomb à la poudre de grafite naturel très fragile en passant par la fluidité des encres, les techniques se sont diversifiées pour étoffer un univers magique où les femmes incarnent des rôles multiples. Le cadre s’est complexifié, les décors sont variés, la galerie de personnage élargie, néanmoins les héroïnes flamboyantes sont toujours présentes. Après Marilyn, Cat Woman, Blondie ou Lilith, d’autres figures plus complexes d’une cosmogonies féminines en perpétuelle évolution sont apparues. Ces portraits auparavant signes et messages urbains directs sont aujourd’hui partie prenante d’une oeuvre plus vaste. De la vidéo en passant par la toile, l’installation sans jamais renier la fresque, Mademoiselle Kat propose un monde féminin polymorphe où la fiction s’épanouit le long de détournements revendiqués. Allant de l’histoire de l’art au cinéma Italien des années 50 jusqu’aux affiches de l’âge d’or Hollywoodien ou celles du cinéma fantastique bis peuplé de crazy monsters!. Un univers de références élargies, le manga, la culture graffiti dans toutes leurs diversités sont aussi convoqués. Ce melting pot culturel donne à ses peintures de nombreuses strates de lectures. Malgré tout, l’ancrage dans le réel reste présent, les sujets, les décors empruntent au parcours de l’artiste et ces dernières années des préoccupations plus politiques ont fait leur apparition. L’écologie est venue épauler l’engagement féministe, les monstres séducteurs de pin-up sont peut-être le fruit d’une atmosphère irradiée et leur corps velu une des étapes de nos mutations annoncées. La séduction et le kitsch sont des artifices revendiqués, le cheval de Troie emprunté ici sert un discours teinté de féminisme contemporain et d’une critique acerbe mais discrète des ficelles grossières et agressives des médias.
Venu de la rue, l’art de Mademoiselle Kat tout en multipliant les supports a tendance à y revenir par la générosité et l’universalité de son discours. Un art contextuel à la fois politique et séduisant ou le regardeur a toute sa place et toute amplitude à projeter sa lecture de l’oeuvre.
Manuel Pomar.

Lexodus

Paradoxal, efficace, parfois très sombre, souvent déglingué. Alex Linton aka Lexodus est un ovni dans le paysage hip-hop actuel. Installé à Berlin depuis 2015, le Londonien n'hésite pas à brouiller les pistes. Du hip-hop funky des 80's façon De La Soul au rap savamment névrosé signé Anticon ; des vinyles jazz et funk de papa aux nuits de débauches nocturnes londoniennes… Beaucoup de finesse et de nuance. Et pas question ici de "revival" ou de parade trop éclopée, Lexodus nous perd pour mieux nous accrocher.
Après deux albums en 6 mois chez les bordelais de Big Tomato Records, Il sera à Toulouse le 6/10 pour nous présenter ses morceaux dans une formule seul en scène à la fois intimiste et renversante.

https://www.youtube.com/watch?v=bQrRWgiUSGM

Kid Francescoli

PLAY ME AGAIN
PRESS RESTART AVEC KID FRANCESCOLI

Avec son précédent album With Julia, on avait quitté Kid Francescoli à la fin d’une histoire. Celle que le frenchy a entretenu avec une jeune américaine, Julia Minkin, chanteuse rencontrée à New York et accessoirement incarnation de son rapport de fascination avec les Etats-Unis.
Une relation intime mais aussi à longue distance, via Internet et les échanges de fichiers musicaux qui ont constitué l’enregistrement de ce long format paru en 2015. Ce modus operandi très en phase avec son époque accompagnait l’”électronicisation“ des instrumentations du plus Marseillais des prodiges de la pop indé, car on a d’abord connu Kid Francescoli en fan de dream pop et de BO de films (Ennio Morricone en tête).

Sur son premier album en 2006, sa démarche très personnelle se faisait l’écho des écoles américaines ou anglaises, s’accordant avec les codes cinématiques et rétro-futuristes de la French Touch d’Air ou de Sébastien Tellier. Puis Kid Francescoli a su faire évoluer sa formule avec son deuxième album It’s Happening Again, empreint d’accents hip hop et électro. Enfin sous la houlette du producteur Simon Henner (Husbands, Nasser, French 79) pour With Julia, il se révèle aussi affûté sur le mode beats discoïdes et ritournelles électroniques.
Tout au long de sa trajectoire, le musicien peut se permettre ce jeu multiple d’influences tant on reconnaît à la première écoute sa voix pudique et sa manière ludique d’orchestrer d’amples scénarii sonores.
Avec With Julia, Kid Francescoli a validé sa reconnaissance dans l’univers pop en France et en Europe, avec plus de 70 concerts sur cette tournée et des titres playlistés sur Nova, Virgin Radio Radio et Ouï FM. Une période prolifique puisqu’il initie au même moment le side-project Husbands avec ses complices Oh ! Tiger Mountain et Simon Henner alias French 79 (homme-orchestre de Nasser) pour un album éponyme. Le séduisant trio emmène le Marseillais sur un registre plus électro-pop qui va contribuer, tout comme ses remixes pour NZCA Lines ou Fool’s Gold réalisés dans cet intervalle, à faire mûrir un peu plus ses propres productions.

https://www.youtube.com/watch?v=smlBG3wTvb0

ZOMBIE ZOMBIE

“Rituels d’un Nouveau Monde” Pour l’année où toutes les prophéties doivent s’accomplir, ZombieZombie sort un nouveau disque sur Versatile records, intitulé “Rituels d’un Nouveau Monde”, un titre en français, une volonté d’affirmer “le made in france”.
Derrière ce nom mystérieux, au vaste programme, pas de chichi, mais l’envie de prendre une nouvelle direction dans leur musique instrumentale : après avoir fait le tour de la musique du cinema d’horreur, en allant jusqu’à reprendre intelligemment les meilleures musiques du maître du genre, John Carpenter en 2010, il était temps de tourner une page.
Aux manettes, Etienne Jaumet aux synthétiseurs, analogiques, modulaires, boîtes à rythmes, effets, vox et Cosmic Neman à la batterie, percussions, vox (rototoms, bongos, maracas, tambourin,..), et Joakim derrière les micros et la table de mixage de son studio “Labyrinthe”, à Paris. Un studio de rêve : comment ne pas être inspiré par ce lieu où le must des synthés analogiques y côtoient du matériel haut gamme de prise de son. Les talents d’ingénieur de son de Joakim alliés à sa connaissance de la musique, n’ont fait que sublimer les compositions du groupe...
Un disque enregistré au printemps dernier, entre deux tournées des autres projets des deux acolytes, que ce soit la carrière solo d’Etienne Jaumet ou l’autre projet de Cosmic Neman, Herman Dune.
Sans non plus trop se prendre très au sérieux, derrrière ce titre d’album se cache l’idée de parler du langage spirituel de la musique et de son univers magique : la magie de transmettre par le son et le rythme des sensations qui permettent d’atteindre un état second, cet état de transe que l’on retrouve d’abord dans les traditions africaines puis aux Caraibes, où le “rituel” est la procédure qui permet de rentrer en contact avec cet état surnaturel, qui est ce “nouveau monde”, ce monde de l’au delà, qu’Etienne Jaumet et Cosmic Neman cherchent à atteindre en jouant leur musique hypnotique.

https://www.youtube.com/watch?v=lhK7YQhaRlk

Ci Riac

Dj, selecter, digger, c'est en véritable orpailleur de 45t que Ciriac distille des sélections pointues heavy funk, exotica, rock garage ou early reggae Animateur radio sur CampusFM Toulouse, il diffuse des trésors aussi rares que précieux, des vinyles qu'il enchaîne avec pertinence et passion dans ses émissions Orange Street et Discorama. Il organise de nombreuses soirées dans la ville toulousaine, et de bars en scènes de festival, il fédère public averti et passionnés de dancefloor. Des 60's aux prod indé contemporaines, de la folk au rock psyché , ses références, sans frontières, nourrissent un univers riche et envoûtant.

https://www.mixcloud.com/discoramacampusfm/coxsone-downbeat-roots-soul/

Dj No Breakfast

Glaneur de sons des quatres coins de la planète.
Antoine vit et travaille à Toulouse, il collectionne les disques vinyles et les musiques rares du bout du monde; il organise entre autres les soirées “Guachafita” avec son ami Laundrymix. Joyeux bordel exotique, téléscopages des genres musicaux, des continents et des époques! Un savant mélange de musique traditionnelle folklorique et de musique électronique, de rythmes futuristes, de grosses basses et de MC's endiablés.
Il crée depuis 10 ans des mixtapes thématiques comme des billets d’humeur, des coups de gueule, des souvenirs de voyages ou des rêveries solitaires. Il avoue avoir une affection particulière pour les génies obscurs, les amateurs géniaux et les stars de la variété underground !
Il improvise en live avec des musiciens dans des galeries d'art, il remixe les archives sonores des musées. Il suit l’humeur des lieux et des gens qui les fréquentent et cherche sans cesse de nouvelles formes, de nouveaux projets, de nouvelles collaborations, de nouvelles manières de partager tout ce son accumulé au fil des années.

https://www.mixcloud.com/djnobreakfast/dj-no-breakfast-soul-fires-sunset-cries/

Betty Crispy

Danseuse professionnelle depuis 2006, Betty a eu la chance de porter ses premières gabrielles de plumes à l'Ange Bleu de Bordeaux. La scène et la danse rythment sa vie depuis ses 6 ans, d'abord dans la danse classique (pendant 15 ans) et dans la danse jazz (pendant 12 ans), tout en prenant des cours de théâtre, comédie et magie ! Enfin, certainement l'envie de réaliser un rêve de petite fille , elle a tout abandonné, changé de vie, pour faire de cette véritable passion son métier.

http://www.bettycrispy.com/betty-crispy

10€/14€

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