L’équipage du Nostromo dormait du sommeil de l’hyper-espace quand Maman, l’ordinateur de bord, le sortit de sa nuit interstellaire. Elle venait de détecter un signal venant d’une planète avoisinante ; le fils de Kane était sur le point de naître et la chasse allait s’ouvrir.
La suite, tout le monde la connaît. Ridley Scott, qui succède à Robert Aldrich et Jack Clayton, transcende le film de monstre et met en scène la peur ancestrale, primale et brute de la créature tapie dans le noir.
L’artiste zurichois, H. R. Giger, responsable d’une partie de la direction artistique, déchaîne une tempête biomécanique et dissimule d’évidentes allusions sexuelles jusque dans le design de son effrayant xénomorphe.
Face à la créature, le lieutenant Ripley (impressionnante Sigourney Weaver) lutte contre l’indésirable et pour la préservation du corps. Un combat qui unit de la plus étrange des manières la belle et la bête.
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